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Le blog de JEF1
25 août 2019

Article Le Telegramme du 25/08

Didier Carfentan, Alain Giblaine, Pierre-Anne Harnais et Daniel Langlais entourent le coprésident Éric Gillard. Absent : Pascal Presse et Jacques Lesné.

Didier Carfentan, Alain Giblaine, Pierre-Anne Harnais et Daniel Langlais entourent le coprésident Éric Gillard. Absent : Pascal Presse et Jacques Lesné.

 

Cyclos. Le retour des forçats de la route

Dimanche dernier, ils étaient sept, parmi 6 300 autres, à prendre le départ de Paris-Brest-Paris. Sept licenciés de l’Entente cyclotouriste lamballaise qui ont connu des fortunes diverses au fil de l’épreuve cycliste. Certains étaient de retour au plan d’eau, ce samedi matin, pour une « sortie de remise en jambes ».

« Je n’ai pas dormi pendant l’épreuve. Et le sommeil est encore un peu compliqué », témoigne le coprésident Éric Gillard. « Et je n’ai plus 40 ans, l’horloge biologique met du temps à se recaler », sourit le jeune sexagénaire, qui admet aussi des douleurs musculo-articulaires, dorsales et cervicales, « dues essentiellement aux 44 heures passées en selle. La position sur un vélo, c’est tout sauf naturel ». Ses coéquipiers se gardant bien de revendiquer un meilleur état de forme, samedi 24 août, quatre jours après l’arrivée, à Rambouillet.


« Plus de plaisir que de souffrance »


Unanimes, ils le sont encore lorsqu’il s’agit de caractériser le caractère « exceptionnel » de l’épreuve. « Chacun y a trouvé son bonheur », analyse Didier Carfentan. Avec des objectifs variés. Mais une confirmation : sur la PBP, « on touche forcément ses limites ». Sept au départ, six à l’arrivée - Jacques Lesné ayant dû jeter l’éponge en raison de problèmes de santé - ils n’étaient pas des débutants. « On en était tous à notre troisième ou notre quatrième engagement », ajoute Daniel Langlais. « Mais à chaque fois, c’est toujours plus de plaisir que de souffrance ».

Un plaisir qui se trouve d’abord « dans la préparation, qui dure sept, huit mois », détaille Daniel Langlais. Les brevets se passent ensemble, les sorties aussi. Un plaisir qui suffit pour « y retourner, même quand on a passé de sales moments sur les éditions précédentes, c’est rapidement évacué ». « C’est toujours merveilleux, aussi, de constater comment le corps peut s’adapter, encaisser. Comment on peut tenir, juste sur les nerfs ». Pour atteindre, fugacement, des états presque seconds. « Les 50 derniers kilomètres, il n’y a presque plus de lucidité ».


Quatre ans pour se mettre d’accord


Leur meilleur souvenir ? « L’arrivée », lance le petit groupe presque à la cantonade. Vécue comme une délivrance et la satisfaction de « l’avoir fait ». En un temps record, en plus pour le coprésident Gillard. Le « boss » qui, fort de ses 46 heures et des poussières, rejoint un cercle très fermé à l’ECTL : ils sont désormais trois « sous la barre des 50 ».

Une performance jugée par tous « exceptionnelle ». Mais qui laisse apparaître une divergence sur la nature de l’épreuve, selon sa manière de l’aborder. Randonnée, pour certains. Véritable course, pour d’autres. Il reste quatre ans pour se mettre d’accord. Ou pas. La prochaine, c’est pour 2023.



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