Article de Ouest France du 21/05/2015

Vingt Lamballais en selle de Paris à Brest

Effort individuel et préparation collective. L’Entente cyclotouriste sera, mi-août, l’un des plus grands clubs du 18e Paris-Brest-Paris.



Trois questions à…


Éric Gillard,
coprésident de l’ECTL, vers un deuxième Paris-Brest.

L’ECTL va-t-il à nouveau succomber à l’appel du Paris-Brest ?
Comme tous les 4 ans, notre club est representé de belle manière à cette course mythique orientée plein Ouest. Après trois éditions, le trophée du club aux plus de licenciés participant, nous a été définitivement remis en 2011. Concernant l’épreuve 2015, courue en mode randonneur et autonome, nous enregistrons vingt partants potentiels, dont deux dames, cinq néophytes et certains avec déjà quatre épreuves au compteur. Tous assez motivés pour souhaiter couvrir, depuis Saint-Quentin, les 1 230 km du parcours passant par Loudéac, en moins de 90 heures à partir du 16 août .

Comment se matérialise le soutien du club ?
Outre une participation financière à hauteur de 50 % du montant de l’inscription, l’association fédère ses licenciés en leur facilitant l’accès aux brevets obligatoires. L’ECTL étant l’un des rares clubs référents pour l’homologation et le contrôle sur longues distances, du 200 au 600 km que nous encadrerons fin juin. Enfin, nous organisons des réunions d’échanges, sur le principe d’un retour d’expérience partagé, entre expérimentés et courageux nouveaux partants. Nous abordons les aspects préparation physique, diététique, gestion du sommeil, réglages techniques et matériel, habillement, logistique… et souvenirs marquants.

Pensez-vous prendre le départ de l’épreuve ?
En qualité de licencié à l’ECTL depuis près de 30 ans, j’ai toujours eu la passion de la longue distance. Après plusieurs Bordeaux-Paris et un caniculaire Bordeaux-Madrid, j’ai réalisé mon premier Paris-Brest en 2011 parmi 5 000 participants. La motivation première de s’aligner diffère chez chacun, du défi personnel de finir, à la performance. Afin de conserver un meilleur souvenir de l’épreuve, pluie en moins surtout, je signe tout de suite pour un temps de 49 heures et 59 minutes !



Article issu de l'édition de Lamballe du mardi 26 mai 2015